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Rencontre avec Hélène Brandalise, animatrice des lieux d’accueil enfants-parents

Jeunesse

Rencontre avec une maman et une animatrice de la Roulotte qui Papote, le lieu d’accueil itinérant de la CoVe pour les enfants jusqu’à six ans accompagnés de leurs parents, un mercredi matin à l’espace Sadolet de Carpentras.

Hélène Brandalise, animatrice de La Roulotte qui Papote

Quel métier exercez-vous ?

« Je suis animatrice des lieux d’accueil enfants-parents de la CoVe à temps complet. Nous sommes toujours deux accueillantes par LAEP. Des animatrices peuvent être détachées d’autres services, notamment des crèches et de centres sociaux. Certaines accueillantes sont des bénévoles, anciennes professionnelles de la petite enfance et du médico-social. »

Combien de lieux d’accueil dispose le territoire ?

« Huit lieux, dont deux à Carpentras, un à Caromb, Mazan, Malaucène, Bédoin, Aubignan et un à Sarrians. »

Quel est le rôle des accueillantes ?

« Nous favorisons les échanges entre parents, entre enfants et le partage d’informations. Nous sommes disponibles, à l’écoute des parents et des enfants, de leurs besoins et de leurs attentes. Chacune des animatrices a ses compétences. Nous constituons une équipe pluridisciplinaire, c’est ce qui fait sa richesse. »

Quelle aide fournissent les communes ?

« Ici, à Carpentras, la commune met à notre disposition le local de Sadolet et de Saint-Exupéry. Dans les autres communes, les mairies mettent aussi à notre disposition un lieu d’accueil. Par contre, tout le matériel adapté aux enfants est fourni par la CoVe. Les locaux sont aménagés en fonction des besoins des enfants : espaces motricités, dessin, peinture, coins voitures, poupées…Chaque lieu d’accueil dispose de son matériel stocké sur place. À nous d’aménager l’espace pour le rendre accueillant, chaleureux, pour que les parents et les enfants s’y sentent bien. »

Comment définiriez-vous votre travail ?

« Il faut avoir de la disponibilité et le sens de l’écoute. Nous sommes dans l’humain, dans l’échange avec les adultes et les enfants. Nous favorisons tout ça, c’est très riche. Chaque jour est différent. »

La roulotte qui papote est-elle suffisamment connue ?

« Des parents viennent régulièrement, mais des lieux sont plus fréquentés que d’autres comme Sadolet le mercredi matin. C’est un lieu anonyme, gratuit et sans inscription. Le LAEP est très libre, très souple et sans contraintes. Tout le monde peut venir. »

Comment les parents ont-ils connaissance du LAEP ?

« Les parents peuvent être orientés par la CoVe et ses crèches ou des partenaires éducatifs, médicaux et sociaux : association, PMI, écoles...  Les actualités du LAEP sont diffusées sur Facebook, Instagram et le site internet de la CoVe. Des affiches et dépliants sont présents chez les médecins et les sages-femmes. »

Camille, maman de Kaïs

Vous fréquentez le LAEP Sadolet à Carpentras, comment l’avez-vous connu ?

« Par la PMI, la Protection Maternelle et Infantile de Carpentras où j’amène mon fils se faire vacciner. »

Que venez-vous chercher dans un lieu d’accueil ?

« Mon fils n’est pas à l’école pour l’instant, il n’a que deux ans et demi. Donc, je cherche un endroit où il peut s’épanouir, jouer avec beaucoup de choses différentes qu’il n’a pas à la maison, et faire connaissance avec d’autres enfants. »

Venez-vous chercher des conseils pour son éducation ?

« Pas forcément, mais j’en ai et c’est toujours ça en plus. Nous discutons pas mal avec les accueillantes, donc c’est très bien. »

D’autres personnes que les accueillantes vous conseillent-elles ?

« On parle beaucoup entre mamans, de la vie, de tout. »

Est-ce le seul lieu d’accueil que vous fréquentez ?

« Je suis déjà allée à celui de Caromb, mais comme j’habite à côté, je viens ici à Sadolet (N.D.L.R, rue Duplessis à Carpentras). »

Voyez-vous comment améliorer ce dispositif ?

« Il me convient très bien ainsi, comme à mon fils. Peut-être faudrait-il qu’il soit plus connu pour qu’il y ait plus d’enfants. »

En parlez-vous autour de vous ?

« Oui, tout le temps. J’amène même des mamans. Dès que j’en croise, je les prends sous le bras et je les amène ici. Et tout le monde est content, les parents, les enfants. Ici, personne n’est jugé. »